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Angioscanner

Cardiologie



Angio scanner et imagerie cardio-vasculaire

L’imagerie cardiovasculaire représente très probablement l’application « majeure » des scanner 16 coupes avec résolution.

Désormais, les patients avec des fréquences cardiaques élevées (entre 75 et 90 et peut-être jusqu’à 110 battements par minute) peuvent  explorés, car le scanner « 16 coupes » permet de diminuer le temps d’acquisition par rapport au scanner « 8 coupes ».

Par ailleurs, une meilleure reproductibilité, une plus grande rapidité de l’acquisition des données permet également de visualiser les calcifications.

La détection des sténoses coronaires supérieures à 50 % est possible par scanner avec comme le montrent les dernières études une sensibilité de 94 % et une spécificité de 84 %. De plus, le scanner permet de détecter la nature fibreuse, graisseuse ou calcifiée des plaques. Il semble que ce soit la forte valeur prédictive négative des scanners qui soit intéressante et justifie son utilisation en pré et post-opératoire (évaluation de la perméabilité des pontages et des stents coronariens).
L’étude des valves est également possible, ainsi que l’évaluation de la masse cardiaque et l’étude des pathologies cardiaques ou ischémiques.

Alors que la pratique de la coronarographie commence à être ancienne, les dernières études confirment la place de l’angioscanner multi-barrettes non seulement pour l’étude des vaisseaux et des segments coronaires mais aussi pour la caractérisation tissulaire des plaques et la détection des calcifications. Ainsi, l’angioscanner semble plus performant que l’IRM avec une forte valeur prédictive négative. Néanmoins, dès qu’une indication de revascularisation aura été portée la coronarographie reste la première étape de l’acte interventionnel.